HASARD OU DESTINÉE?

Il y’a de cela quelques jours, alors que je partais retrouver mon très sympathique photographe au lieu de notre rendez-vous, je fus intriguée par le regard insistant d’une jeune femme et de celui qui devait être son époux sur moi, alors, comme il n’avait rien de malveillant, mais plutôt d’interrogateur, je décidai de faire le 1er pas afin, peut être de tous nous libérer. C’est donc ainsi que je les salua gentiment, et leur demandais ce qui se passaitrouve, ils eurent quelque peu l’air gêné, puis , certainement soulagé et heureux du fait de ma démarche me répondirent en coeur qu’ils aimaient beaucoup mon look, coiffure y compris, mais avaient surtout flashé pour mon petit haut.

 

Le Mr sexcusa et me demanda si ça me genait de lui dire ou est-ce-que j’avais acheté ce dernier car il aurait aimé en offrir un à celle qui était bien , comme je l’avais deviné son épouse. À ma réponse, je vis très furtivement la deception céder sa place à l’étonnement /soulagementet de nouveau à la déception appercue quelques instants plus tot, déception due au fait que je leur avais dis que le l’objet de leur admiration avait plus de 10 ans, ils realiserent donc qu’ils ne pouvaient plus se le procurer, etonnement et soulagement par ce que je leur fis comprendre quil s’agissait d’une création personnelle réalisée 10 ans plus tôt lorsque j’avais décidé que je ne m’habillerais pratiquement plus qu’en wax,ils pense rentre donc certainement, « cool » nous ne pouvions pas mieux tomber, avoir devant nous la propre créatrice et redeception lorsque la réponse à la question : – et en faites-vous pour les vendre? Fut non, désolée, juste pour moi et parfois pour des amis qui me le demande, à peine avais_ je prononcer ces mots que Mr « la voix » du métro annonca: » Paris Austerlitz » ce qui sonna le glas de notre conversation.

 

je fis donc mes au revoir au jeune couple et le mari me dit juste avant que je ne m’en aille: << vous devrez peut être réfléchir à en fabriquer pour les vendre>> trop pressé à l’idée de rester enfermer dans le wagon, et de louper donc ma correspondance, j’oubliai rapidement cette dernière phrase qui, ne me revint que plus tard à la « rue cremieux » lorsque quelques touristes chinois, Si enthousiastes et heureux comme à leur habitudes s’arrêtèrent à notre hauteur et commencèrent à nous observer, puis se dirigèrent vers mon photographe pour lui demander si ils pouvaient faire quelques photos de moi et avec moi ( mdr, dieu seul sait ce qu’ils iront raconté une fois chez eux),

celui-ci me transmit le message et à peine avais-je aquiesse de la tête qu’ils m’avaient déjà entouré telle une plante butinee par des abeilles. À la fin de cette petite séance, 5 d’entre elles me demandèrent ou est-ce-qu’elles pourraient se procurer le haut/ de quelle marque il s’agissait/ et si elles pourraient le commander sur internet? une fois ma réponse donnée, j’eu droit à de nombreux << ohhhhh, beautifulllll>>, <<ohhhhh, amazinggggggggg>> et, comme précédemment, au même conseil sur la commercialisation de ce petit bébé, elles me laissèrent leurs contacts et prirent les miens, et seulement après, nous pûmes terminer la séance, non sans être interrompu par d’autres curieux, moin envahissants ( je le dis avec beaucoup d’amour, car ils avaient été très sympas mais nous avaient pris 42 minutes quand même).

Plus tard dans la soirée, alors que j’ouvrais mon ordinateur, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris 6 messages de mes rencontres de la matinée qui me proposaient de commercialiser ce haut et qu’elles, elles passaient déjà commande de 6, qu’elles étaient encore à paris pour 7 jours et aimeraient que nous nous revoyons. Adepte de temps en temps de la procrastination, j’eu envie de ne leur répondre que plus tard, plus tard quand je me serais bien reposé, mais me connaissant, je savais qu’après le repos, j’aurais envie de ne leur répondre qu’après mes 1h30 de marché du weekend et ainsi de suite.

L’idée de voir ma petite création sur d’autres fut plus forte et je leur répondis, c’est donc ainsi que nous primes rendez-vous le lendemain au salon de leur hôtel ou je me ramenai, telle une pro de pacotille avec mon vieux maître ruban et mon  cahier à idées tout défraîchi. Ce fut un moment très sympathique, ou je dus leur apprendre que le modèle datant de 10 ans, je ne retrouverais certainement plus le même pagne, et que travaillant, il me faudrait énormément de temps pour les livrer, bref, je leur fis voir tous les inconvénients du truc, mais voilà, il faut croire que  » quand c’est pour toi c’est pour toi » comme l’on dit ci bien chez moi,(lorsque quelque chose t’est destiné, peu importe les obstacles, elle te rehirndra) tous ce qui semblait être des inconvénients pour moi ( autres tissus, temps d’attente, frais de livraison à leur charge, temps d’attente) n’en étaient pas pour eux, et au final, j’eu droit à 7 commandes au lieu de 6, et s’il vous plaît tenez vous tranquille, à un taxi qui me reconduisit chez moi.

Sur le chemin du retour, j’eu tout le loisir de repenser à mon enfance, à tous ces croquis qui remplissaient mes cahiers de cours, à tous ces modèles de vêtements croqués, à ces cartons de patrons remplissant ma cave et à toutes ces réalisations qui rencontraient souvent un petit public ravi, Et je me réconfortais dans l’idée que tôt ou tard, quelque soit le temps que ça prendra (mais faudrait pas que je traîne trop quand même), j’aurais ma marque. Sur ce beau projet, qui j’espère sera le début de plein d’autres , je vous dis donc à très bientôt pour un autre partage et vous  laisse avec cette belle citation que je compte bien mettre en pratique.

 

 

 

 

 »Au lieu de rêver ta vie, vis ton rêve « .

Anonyme